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La chapelle Notre-Dame des Grâces, le phare et l'abbaye de la pointe Saint-Mathieu
Pays de Léon

http://fr.wikipedia.org/wiki/Abbaye_Saint-Mathieu_de_Fine-Terre

Selon la légende une première abbaye aurait été fondée en ce lieu au vie siècle par saint Tanguy, sur des terres dont il avait hérité, qui s'étendaient depuis la rivière du Caprel (havre de Brest) jusqu'à Penn ar Bed. Il aurait choisi un promontoire sur ce site sauvage, isolé du monde, proche de la mer qui vient se fracasser sur les falaises.

Les ruines que l'on peut voir de nos jours ne sont pas celles de l'abbaye du vie siècle, mais celles du monastère bénédictin reconstruit aux xie et xiie siècles. Ce sont les vestiges de l'église abbatiale qui fut élevée de 1157 à 1208 et remaniée aux xive et xve siècles.

Entretemps, selon la légende et la tradition orale, à la fin du ixe siècle, des marins et commerçants bretons seraient allés chercher la dépouille de Saint Mathieu, l’évangélisateur des Éthiopiens et des Perses, inhumé au Caire après avoir été martyrisé. Ce voyage aurait été entrepris afin de sortir sa dépouille d'Égypte où la population indigène s'était pervertie, devenue infidèle. Une nouvelle abbaye aurait ainsi été bâtie pour y abriter le corps du saint en terre chrétienne bretonne. Il n'y resta cependant pas longtemps car au xe siècle des écumeurs des mers l'auraient enlevé et emporté à Salerne, en Italie, où il est resté jusqu'à nos jours. Toutefois, l'abbaye prétendit pendant tout le Moyen Âge, et encore au xviie siècle, détenir la tête du saint. L'avait-elle conservée depuis le ixe siècle ? Rien ne vient étayer cette hypothèse et on ne connaît pas avec certitude le nom du fondateur, ni la date de fondation de cette abbaye 3.

Au xive siècle, l'abbaye était prospère et une véritable ville de plus de 2 000 habitants s'était formée autour d'elle. Elles étaient l'objet d'attaques incessantes, aussi, pour se protéger des pillages, les moines décidèrent d'élever des fortifications. Une charte du duc de Bretagne Jean III le Bon datée du 25 juin 1332 ordonne que l’on rase – malgré l'opposition des propriétaires – une dizaine de maisons autour de l'abbaye Saint-Mathieu pour permettre aux moines d’élever ces fortifications autour de l’abbaye et de la ville.

Pendant la Guerre de Succession de Bretagne, et plus généralement durant la Guerre de Cent Ans, l'abbaye et ses fortifications furent le théâtre de combats, dont ceux entre Jean de Montfort et Charles de Blois, respectivement partisans des royaumes d'Angleterre et de France. Occupée successivement par les uns et par les autres, l'abbaye connut pillages et destructions. Après la mort de Charles de Blois et malgré le Traité de Guérande (1365), les anglais continuaient à occuper l'abbaye. Délogés par Bertrand du Guesclin en 1375, Saint-Mathieu retrouva une relative tranquillité jusqu'en 1403 où les anglais firent de nouvelles incursions. En 1409, le duc de Bretagne, Jean V fit renforcer les fortifications tant autour de l'abbaye que de la ville, et édifier une citadelle dont subsiste encore aujourd'hui une grande tour carrée. Ces défenses n'empêchèrent pas les anglais de débarquer en 1462 et de causer des dégâts.

Le roi Louis XI fit occuper militairement la forteresse de Saint-Mathieu en 1474 et y installa une garnison. Dès le début du xvie siècle, les conflits avec les anglais poussèrent ces derniers à tenter maintes fois des débarquements près de Saint-Mathieu, provoquant parfois des dégradations de l'abbaye, dont notoirement en 1558 où elle fut mise à sac. Sous l'impulsion de l'abbé Claude Dodieu, elle fut cependant rapidement réparée.

Parallèlement, dès la fin du xve siècle, l'abbaye avait été mise en commende. Les abbés commendataires étaient nommés par le duc de Bretagne, plus tard par le roi de France. Ils n'étaient plus obligatoirement issus de la communauté religieuse et n'étaient pas tenus d'y résider. De nombreux abus sont relatés sur ces abbés qui confondaient parfois administration de leur abbaye avec enrichissement personnel. Parmi eux, citons Hamon Barbier dont la gestion litigieuse obligea le Parlement de Bretagne à mettre sous séquestre le temporel de l'abbaye. Plus surprenante encore fut la nomination de Cosme Ruggieri en 1585 par la reine Catherine de Médicis. Cet astrologue florentin à la réputation sulfureuse, qui avait été condamné aux galères en 1574, en devint abbé. Après sa mort scandaleuse en 1615 pour cause de refus de l'Extrême Onction, les moines martelèrent ses armoiries appendues dans l'abbaye.

Les faits de guerre et ces administrations désastreuses eurent progressivement raison de la florissante richesse passée de l'abbaye. La peste et la famine décimèrent également la population de la ville de Saint-Mathieu pendant le xviie siècle, réduisant encore ses revenus. En 1618, il ne restait que quatre religieux, puis deux, 20 ans plus tard.

Il fut mis fin à cet état de délabrement en 1655 par l'abbé Louis de Fumée, seigneur des Roches-Saint-Quentin. Grâce à sa fortune personnelle et convaincant les bénédictins de la congrégation de Saint-Maur, il entreprit avec eux la restauration de l'abbaye et y ranima le zèle religieux. Les reliques du temps de la splendeur y furent à nouveau rassemblées et des pèlerinages organisés.

En 1692, peu à peu victimes des conditions de vie difficiles de cette pointe de terre, les moines demandèrent au roi d'aller résider dans la ville de Brest. Ce dernier y opposa son veto. La présence de ces religieux en ce lieu extrême offrait à ses commandants et autres officiers un excellent pied à terre. Une réserve de poudre y avait même été déposée en cas de guerre.

La congrégation resta donc sur place. Cependant, à la Révolution, et plus particulièrement en 1790 lors de l'inventaire de l'abbaye devenu bien national, il n'y résidait plus que quatre moines. Tout son contenu mobilier fut progressivement dispersé et l'immeuble, ou tout du moins le gros œuvre, fut démoli en 1796 et les matériaux vendus directement sur place. Les fenêtres, portes, toits, avaient été précédemment pillés par les habitants. Quelques ruines de l'église et le donjon subsistèrent, vestiges de ce que fut cette grande abbaye bretonne.

Un phare fut construit en 1835 au pied même des ruines de l'abbaye. Depuis toujours, des feux avaient plus ou moins été entretenus en ce lieu pour y signaler la côte inhospitalière. L'abbaye avait longtemps servi à cette fonction.

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Copyright: Dieter Kik
Type: Spherical
Resolution: 8336x4168
Taken: 28/06/2010
Uploaded: 15/09/2010
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Tags: lighthouse; chapel; ruines monastery
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Pays de Léon Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Capitale historique Saint-Pol-de-Léon Langue(s) Français - Breton léonard Religion Catholique Superficie 2 019 Km² Population 405 082 (1999) Le Léon ou Léonais, appelé autrefois Loonois (bro Leon en breton), est une région de Bretagne, ancienne vicomté, évêché, baronnie, bailli et province fiscale à laquelle ses habitants s'identifient encore aujourd'hui très fortement Elle est limitée à l'est par la rivière de Morlaix (Dosenn en breton, confluent des rivières Queffleut et Jarlot), frontière avec le Trégor, au sud par les contreforts des monts d'Arrée et par le fleuve de l'Élorn, frontière avec la Cornouaille et particulièrement au niveau du Pont de Rohan Ces frontières sont celles de l'ancien évêché de Léon, lequel regroupait trois pays érigés au XIIIe siècle en archidiaconnés : le Léon proprement dit, appelé aussi Haut Léon (Gourre Leoun); à l'ouest de l'Aber Wrac'h, le pays d'Ach, dont le nom s'écrit aujourd'hui Ac'h; et entre les deux le fief d'Illy (Kemenet Illi) centré sur Lesneven. Le Léon constituait au Haut Moyen Âge la partie la plus occidentale de la Domnonée. Administrativement (sénéchaussées, juridictions), les frontières étaient un peu plus étendues vers le sud où elles ont varié. Outre une vicomté dirigé par un évêque, le Léon était une des sept baronnies des États de Bretagne, citée aux assises de Geoffroy en 1185. Comme le pouvoir local était exercé par l'évêque-comte, cette baronnie permettait à peu de frais à la même famille de Rohan, héritière de la vicomté de Léon au XIVe siècle et par ailleurs seigneur de la baronnie de Rohan dans le Vannetais, de cumuler les charges. Les Rohan usant du titre de prince, ils se sont honorés de celui de prince du Léon sans que le Léon n'ait pu jouir de celui de principauté. Étymologie Le nom de Léon, prononcé en léonard [leun] avec un "n" finale très nasal et évanescent, c'est-à-dire « léoun' » si on utilise l'orthographe française, était expliqué autrefois par les prêtres du diocèse comme venant du latin leonis, la bête christianisée par saint Pol Aurélien lors de son arrivée dans la ville déserte de son cousin Gwithur, identifiée à un lion[réf. nécessaire]. D'autres ramenaient l'étymologie à un castellum legionensis, et, pour appuyer leur hypothèse, voyaient là la preuve qu'une légion romaine avait stationné à l'emplacement de l'actuelle commune de Saint-Pol-de-Léon. En fait aucun document ne corrobore ces étymologies. La mention la plus ancienne, soit ca. 1170, est celle du roman de Tristan et Iseut de Béroul[2], à savoir l'ancien français Loonois, sans rapport avec le lion ou la légion. Le problème est que le latin leo, ni même legio, n'était pas passé dans le vocabulaire de l'ancien breton, a fortiori pas sous sa forme du cas régime de l'ancien français se terminant par un « n ». Un étymon plausible est l'ancien breton litau qui désignait le rivage continental aux bretons insulaires, qui a donné LLyddaw en gallois et aurait donné en breton moyen Lezoun puis par une substitution qui s'observe plus souvent à l'initiale (v.g. Sabrina - Havren) Lehoun. L'absence de documents en breton moyen ne permettra jamais d'infirmer ou confirmer cette étymologie, ou une autre mais le strict respect des règles de l'étymologie bretonne appelle un ligau, non attesté, plutôt qu'un litau. Cependant on dispose de la mention, en latin, du terme de Letewicion et surtout du terme Letavia pour désigner l'ensemble de la Bretagne. Il est possible que le sens de ce terme ait été réduit à la partie la plus anciennement colonisée au IVe siècle, le Léon, comme semble en garder le souvenir de la légende de Conan Meriadec localisée à Plougoulm, après que ce soit produit une seconde colonisation à l'origine de la Domnonée et de la Cornouaille. On sait en effet que le Léon ne faisait pas partie de la Domnonée lors de la création de celle ci. On aurait là avec le terme de Léon, une évolution un peu semblable à celui de France, qui désignait d'abord tout le territoire de la Gaule puis seulement un pays de quelques kilomètres carrés au nord de Paris. Là encore, l'étaiement de toute hypothèse restera toujours faible. Si l'on veut remonter à un hypothétique ligau ou antérieurement ligan, plus conforme mais non attesté, les étymons possibles sont la province irlandaise de Laghain ou bien encore Lugdun, littéralement « forteresse de Lug », qui a effectivement donné, par extension du nom de la capitale Lyon, son nom à la Gaule celtique conquise, la Lyonnaise, et plus particulièrement à l'Armorique, la Lyonnaise III. Dans ce cas, le nom aurait subit la même réduction de sens de la province à une de ses parties la plus anciennement colonisée. La forme ancienne française "Loonois", qui a donné en français moderne "Léonais", tendrait à supposer un "loones" issu de "Lodonesia", ancien nom du comté britonnique de Lodain. Il y aurait là une étymologie commune avec le royaume légendaire de Lyonesse localisé dans les îles Sorlingues mais il est possible que ce royaume englouti de Lyonesse soit un "Lyon enes", c'est-à-dire île de Léon, ce qui nous renvoie à notre point de départ. Quelle que soit l'étymologie, le toponyme renvoie, comme beaucoup de toponymes bretons, à un lieu de Bretagne insulaire, en l'occurrence la presqu'île du Nord du Pays de Galles, Lleyn (cf. infra sub "Colonisations bretonnes"), dont l'étymologie est tout aussi problématique. Géographie Le Léon est baigné par la mer d'Iroise et la Manche, que sépare la pointe de Corsen. C'est un plateau granitique surélevé par rapport au niveau de la mer, ce qui donne à ses côtes envahies par la mer un relief marqué par des rias, appelées aber en breton, et deux baies d'un intérêt géographique de premier ordre, la rade de Brest et la baie de Morlaix. Ces deux baies se prolongent dans l'intérieur des terres par des vallées encaissées, celle de l'Elorn et et celle de l'Horn, qui constituent à elles deux la limite naturelle du plateau. Au-delà, montent les contreforts gagnés sur la lande des monts d'Arrée et dominés par un affleurement rocheux. Le plateau en revanche est aujourd'hui un damier très serré de bocage. Son avancée dans la mer lui permet de bénéficier de la douceur du climat marin, en des endroits abrités du vent jusqu'à l'illusion (cf. jardins exotiques de Roscoff et de l'île de Batz).


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